o comme oméga 3 suite et fin

Hier Michel vous mettait en garde contre tous les aliments servant de refuge aux Oméga 6...aujourd'hui il vous révèle les bons réflexes à adopter.

Pour vos assaisonnements préférez les huiles de lin ou de noix riches en O3, les huiles de colza ou d’olive, moins riches mais au taux néanmoins acceptable . Attention , ces huiles sont plutôt fragiles et conservent mieux au réfrigérateur.

Choisissez comme source de protéines le poisson, plus particulièrement les poissons gras ( sardines, anchois, maquereaux ).

  
 Repérez les magasins commercialisant des produits de la filière « lin » ; il sont marqués par un logo représentant une petite fleur bleue, ils garantissent que les animaux dont ils proviennent ont été nourris avec une supplémentation en lin qui a la faculté de restituer aux œufs,  à la viande, au beurre et autres produits laitiers un taux tout à fait correct d’Oméga 3 . (Reconnaissables aussi à la mention « bleu blanc cœur »).

Quand les circonstances l’exigent (convalescence, entraînement intensif, récupération après une très longue course ), complétez par la prise d’huile de foie de morue, de flétan, de requin , voire par des Oméga 3 en capsules ( mais  ce mode d’absorption est plus incertain que sous la forme d’aliments naturels !).     

Il faut pour avancer dans cette démarche plus de persévérance que de renoncement. Accepter de découvrir  des goûts nouveaux . Apprendre à faire ses provisions autrement. Mettre son entourage dans le coup.

En conclusion, un petit bonus , à la limite de l’honnêteté (tous les moyens sont bons pour tenter de vous convaincre) :  Servan Schreiber cite une expérimentation comparant deux groupes de  sujets absorbant la même quantité d’aliments, la seule différence étant que dans l’un des groupes le taux souhaitable d’Oméga 3 était respecté : après 4 mois , les sujets de ce groupe avaient en moyenne perdu 1 kg5 . Intéressant , non ? Bon courage. 




elle est où, la fleur de lin?